Sologne GPA
Grande Puissance d’Arrêt
Ce qui caractérise le plus la balle GPA est sans aucun doute son efficacité. Cette balle peut être présentée comme une balle à fragmentation programmée. La compression de fluide dans le canal central provoque dans un premier temps une déformation de la partie avant (champignonnage) qui triple le diamètre nominal du projectile puis, uniquement sous l’effet de la résistance se produit la séparation des pétales.
Une fois cette phase accomplie, les pétales s’écartent progressivement du noyau résiduel. Les pétales de très faible poids sont stoppées dans le corps de l’animal, alors que le noyau dur poursuit son chemin créant la plupart du temps un orifice de sortie. Cette sortie, ainsi que les lésions engendrées par les pétales, assurent une très importante hémorragie.
Les pétales assurent des lésions supplémentaires occasionnant une baisse de tension artérielle (supérieure aux projectiles classiques) provoquant un arrêt cardio-respiratoire.
Il est important de souligner que la pétalisation ne peut se produire sans la rencontre d’un corps liquide, contrairement à certaines idées reçues dépourvues de tout fondement.
De plus la GPA est une munition constituée d’un alliage de cuivre, sans plomb, donc non toxique.
Aujourd’hui de nombreux chasseurs expérimentés ainsi que des professionnels de la « grande chasse » (guides…) font confiance à la GPA pour toutes ces qualités.
Informations aux utilisateurs
Grande Puissance d’Arrêt
Chers Armuriers, Chers Clients
Pour information, voici la copie du courrier que nous avons fait parvenir à l’ensemble des présidents et directeurs des fédérations de chasse.
A Lamotte Beuvron,
Le 14 octobre 2013.
Monsieur le Président, Monsieur le Directeur,
Beaucoup de légendes courent sur la balle GPA, et c’est probablement pour cette raison que dans certaines chasses elle est interdite, ou qu’elle est systématiquement décriée lors de certaines formations cynégétiques.
Les études balistiques que j’ai réalisées dans les blocs de gélatine, (matériaux le plus proche des tissus biologiques non osseux), confirment le fonctionnement théorique de la balle GPA comme vous pouvez le voir sur les vidéos disponibles sur notre site internet en calibre 7 Rem Mag et 9.3×62 …
Le noyau traverse le bloc de gélatine sans dévier de sa trajectoire comme le ferait une balle blindée, et permet une éventuelle recherche au sang. Les pétales bien sûr se séparent mais ne progressent pas plus de 20 à 30 cm dans le bloc, ce qui dans un gibier (dans la mesure ou le calibre est bien choisi en fonction de l’animal chassé), se traduit le plus souvent par la rétention des pétales à l’intérieur de la bête, cependant, si les pétales ressortent ils ont une énergie cinétique très faible.
L’essai de tir dans le bois (planche, bûche …) n’entraine pas de pétalisation ; il en est de même lorsque la balle passe dans la terre ; il faut en effet un milieu « liquide » pour entrainer cette pétalisation (l’expansion de la balle GPA ne se fait que lorsque la cavité frontale du projectile se remplit de fluide incompressible (comme les tissus biologiques composés à 85 % d’eau). Il est à remarquer que ce mode d’expansion est celui de toutes les munitions monométalliques à base de cuivre (Barnes TSX, RWS bionic, Norma Kalahari, Sauvestre FIP, ….).
En conclusion la balle GPA comme toutes les autres munitions expansives peut fragmenter mais sans être plus dangereuse que les autres ; de toutes façons il convient d’être extrêmement prudent car toutes les balles sont dangereuses. La plupart des autres balles fragmentent lors d’impact dans du bois ou au contact de parties dures (os, roche, …) comme le montre bien le DVD produit par BLASER « le tir du grand gibier ».
Il est très probable que les incidents imputés à la balle GPA si ils ont vraiment existés, soient en fait dus à des imprudences et/ou à des erreurs de tir, et que ce soit alors le noyau qui soit responsable des dégâts comme peuvent en faire toutes les munitions qui traversent un gibier de part en part.
Depuis 2006 j’ai fabriqué en France à Lamotte Beuvron, deux millions de balles GPA sans retour de constat d’accident touchant quelque personne que ce soit, (chasseurs, traqueurs, promeneurs, …). La balle GPA est commercialisée depuis 1996 par Mr Quinsa.
Notre savoir-faire est heureusement reconnu par de nombreux professionnels de la chasse tant en Europe qu’en Afrique.
En vous remerciant de l’attention portée à ce courrier, et en vous remerciant de le diffuser à vos adhérents et à vos techniciens afin de nous faire part de toutes remarques éventuelles, je vous adresse mes meilleurs salutations.
Expansion de la balle GPA